Est-ce le clap de fin ou celui du début pour l’équipementier automobile GMD et ses 5 000 salariés, dont 1 800 en France ? Depuis trois ans, le groupe, surendetté, cherche un repreneur. Le 13 mai, dans un communiqué, il a annoncé l’avoir trouvé : c’est l’entreprise chinoise DSBJ, basée à Suzhou, près de Shanghaï, spécialiste des circuits imprimés après avoir débuté dans la tôlerie, qui devrait devenir son seul actionnaire, une fois les autorisations réglementaires obtenues.
Alain Martineau, 78 ans, a créé GMD (pour Groupe Mécanique Découpage) en 1986. « Nous avons un équipement dans chaque voiture française et dans 30 % des automobiles européennes » assure le PDG, qui restera conseiller du nouvel actionnaire pendant trois ans. Avant l’arrivée de l’industriel chinois, le candidat au rachat le mieux placé était Montyon Capital, filiale d’Otium, le fonds d’investissement de Pierre-Edouard Stérin. Mais le milliardaire très conservateur, fondateur de l’entreprise de coffrets cadeaux Smartbox, a jeté l’éponge.
Il vous reste 80.18% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.