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La Libye reconnaît désormais l’autorité de la Cour pénale internationale (CPI), qui enquête sur les crimes contre l’humanité présumés commis sur son territoire depuis 2011, a annoncé jeudi 14 mai le procureur de la CPI, Karim Khan.

« Je salue le courage, le leadership et la décision des autorités libyennes », qui ont envoyé une déclaration officielle en ce sens concernant les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis depuis 2011, en cours et jusqu’à fin 2027, a ajouté Karim Khan lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. « Cette déclaration reçue aujourd’hui représente une étape importante vers une nouvelle plateforme d’action collective entre la CPI et la Libye dans la poursuite de la justice », a-t-il ajouté.

La Libye n’est pas membre du statut de Rome, traité fondateur de la CPI. Mais le Conseil de sécurité avait saisi la Cour de la situation en Libye en février 2011, après le début de protestations sans précédent, violemment réprimées, contre le régime de Mouammar Kadhafi. Une saisie qui a permis à la Cour de faire son travail, avec une amélioration, ces derniers temps, de la coopération de Tripoli.

Dans ce contexte, Karim Khan a appelé jeudi le procureur général libyen, Al-Seddik Al-Sour, à « arrêter et livrer » Osama Almasri Najim, contre qui la Cour a émis en janvier un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

M. Najim, qui aurait été responsable du centre de détention de Mitiga à Tripoli, est recherché, depuis le 15 février 2015, pour des meurtres, des viols et des tortures commis sur des détenus en raison de leur religion, ou alors qu’ils étaient soupçonnés d’un « comportement immoral », ou de soutenir ou d’être affiliés à des groupes armés.

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Le Monde avec AFP

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