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Les infractions anti-LGBTQIA+ enregistrées par les services de police et de gendarmerie ont augmenté de 5 % en France en 2024, selon les chiffres du ministère de l’intérieur publiés jeudi 15 mai, à la veille de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

Au total, 4 800 infractions ont été enregistrées l’an passé, dont 3 100 crimes ou délits (+ 7 % en un an) et 1 800 contraventions (+ 1 %). Cette progression annuelle reste toutefois moins importante que les années précédentes. Les infractions contre les lesbiennes, gays, bi et trans avaient augmenté de 15 % en moyenne sur la période 2016-2023.

Les victimes de crimes et délits anti-LGBTQIA+ sont majoritairement des hommes (plus de 70 % en 2024) et près de la moitié ont moins de 30 ans. Les mis en cause sont aussi principalement des hommes (83 %) et des jeunes de moins de 30 ans, selon cette publication du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).

Un tiers des infractions anti-LGBTQIA+ enregistrées sont des injures ou diffamations, et 9 % sont en lien avec le numérique. Les violences physiques et les menaces représentent, elles, respectivement près de 20 % des crimes ou délits enregistrés.

Le recours au dépôt de plainte reste « extrêmement faible » (environ 4 %) parmi les victimes d’actes anti-LGBTQIA+ selon l’enquête « Vécu et ressenti en matière de sécurité » du SSMSI. L’agglomération parisienne et les autres communes de plus de 200 000 habitants concentrent 55 % des actes anti-LGBTQIA+ selon la publication du SSMSI.

Le Monde avec AFP

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