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Entrepreneurs, grandes familles industrielles, cadres supérieurs ou professions libérales, les clients des banques privées ont un point commun : ils disposent au minimum de 250 000 euros. Attention, il ne s’agit pas de leur patrimoine global, mais du montant des actifs confiés à la banque. La plupart des établissements structurent leur offre et le service proposé par palier.

A la Société générale Private Banking, on distingue la gestion privée (de 500 000 euros à 2 millions d’euros), la gestion de fortune (de 2 millions d’euros à 25 millions d’euros) et Le 29H, un service réservé aux clients confiant plus de 25 millions d’euros ou dont le patrimoine total est supérieur à 100 millions d’euros.

Même principe pour BNP Paribas Banque privée, où les seuils sont respectivement de 250 000 euros, 5 millions d’euros et 25 millions d’euros. Le ticket d’entrée s’élève à 3 millions d’euros chez Edmond de Rothschild France et à 5 millions d’euros chez Pictet Wealth Management. Les fintech de la banque privée affichent logiquement des seuils d’entrée plus faibles, généralement à partir de 100 000 euros.

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Ces niveaux ne sont cependant pas gravés dans le marbre, en particulier pour la clientèle de chefs d’entreprise dont le patrimoine est quasi exclusivement constitué de leur outil de travail. L’objectif est de les capter en amont de la cession de l’entreprise pour les accompagner dans l’opération puis le réinvestissement du cash. « Notre offre s’adresse principalement aux chefs d’entreprise ayant 1 million d’euros de patrimoine financier à nous confier ou générant 300 000 euros de revenus annuels, en amont de la transmission de leur entreprise », observe Seghir Sabri, directeur de la banque privée à impact du Crédit coopératif.

Deux modèles de rémunération

Comment les banques privées sont-elles rémunérées ?

Deux modèles coexistent. Certaines facturent un forfait annuel de quelques centaines d’euros. C’est le cas par exemple de Milleis Banque privée (460 euros), Société générale Private Banking (de 600 euros à 1 200 euros), Neuflize OBC (800 euros) ou encore de BNP Paribas Banque privée (1 000 euros).

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« Ce forfait inclut l’accompagnement par un banquier privé et les différents experts de la banque, comme l’ingénierie patrimoniale ou l’expert en financement, mais aussi des invitations à des événements sur mesure comme des conférences », explique Pauline André, directrice de l’offre chez Société générale Private Banking.

A l’inverse, d’autres, comme Crédit coopératif, Arkéa Banque privée, Banque Richelieu et Edmond de Rothschild France, ne prévoient pas d’abonnement annuel. Ils se rémunèrent donc exclusivement sur les investissements réalisés par leurs clients (mandat de gestion, rétrocessions sur les frais d’entrée ou de gestion des produits).

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