Baptisé en septembre 2023, sur les quais de Copenhague, par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Laura-Maersk fait, depuis, des allers-retours entre le Danemark et l’Allemagne. Long de 172 mètres sur 32 mètres de large, le porte-conteneurs peut transporter jusqu’à 32 000 tonnes de marchandises, une part microscopique des capacités de l’armateur danois A. P. Moller-Maersk, numéro deux mondial du transport maritime, avec 17 % de parts de marché, derrière le groupe italo-suisse MSC. Mardi 13 mai, pourtant, le navire a inscrit son nom dans l’histoire de la compagnie, fondée en 1904.
Alors qu’il était amarré dans le petit port d’Aabenraa, dans le sud du Danemark, un demi-million de litres d’e-méthanol, un carburant de synthèse fabriqué à base d’hydrogène « bas carbone » à une quinzaine de kilomètres de là, dans l’usine de Kasso, ont été chargés à bord du bateau, qui viendra y faire le plein tous les trois mois. Cet événement constitue une étape cruciale dans la décarbonation de la flotte du géant danois, dont le but est d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2040.
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