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Pour Donald Trump, l’Afghanistan des talibans, mis au ban de la communauté internationale, est devenu un pays comme les autres. « Nous avons passé en revue la situation avec l’ensemble de nos partenaires gouvernementaux, elle s’est améliorée sur le plan de la sécurité et son économie s’est stabilisée », a estimé, lundi 12 mai, la ministre américaine de la sécurité intérieure, Kristi Noem. Cela justifie, selon elle, la révocation du statut de protection temporaire (TPS) de plus de 10 000 réfugiés afghans, dont beaucoup ont travaillé avec les Etats-Unis pendant les vingt ans de présence américaine sur le sol afghan. Cette décision entraîne une expulsion automatique, effective dès le 12 juillet.

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Cette mesure vient s’ajouter à d’autres annonces visant, notamment, 124 000 Afghans lors de la suspension décrétée, le 27 janvier, par le président Trump, du programme de réinstallation des réfugiés, le temps, a-t-il dit, de réévaluer « l’intérêt des Etats-Unis ». Parmi eux figurent des mineurs non accompagnés en attente de retrouver leurs proches, des membres de familles de militaires américains et des Afghans menacés de représailles pour l’aide apportée à Washington pendant la guerre. Seuls ceux titulaires d’un visa spécial d’immigrant restent, en théorie, libres d’aller aux Etats-Unis, mais le département d’Etat ayant coupé le financement de leur transport depuis un pays tiers, les vols de 1 660 personnes ont été annulés en janvier.

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