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Histoires Web mercredi, mai 14
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Près d’un millier de militants qui défilent en colonnes, pendant près de trois heures, dans le centre de Paris, en exhibant des croix celtiques et des t-shirt reprenant les codes des milieux néonazis, faisant l’apologie du régime de Vichy ou de « la race blanche », avec parfois des tatouages (mal dissimulés) à la gloire du régime hitlérien. Samedi 10 mai, l’extrême droite la plus radicale manifestait dans les rues de la capitale, pour commémorer la mort, en 1994 de l’un des leurs, Sébastien Deyzieu. Un défilé qui pose la question de son autorisation.

Lire le reportage | Article réservé à nos abonnés A Paris, sur le parcours du défilé des militants d’ultradroite : « Mais comment peut-on autoriser des trucs pareils ? »

Lundi 13 mai, la préfecture de police, indiquait avoir « signalé, au titre de l’article 40, à la procureure de la République de Paris, des faits de dissimulation volontaire de visage au sein d’une manifestation ». En prévision, sans doute, d’une future interdiction en 2026. Mardi, c’est le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau qui a annoncé avoir saisi la justice pour des « gestes et des symboles » repérés lors de la marche.

Dans un rare œcuménisme. responsables politiques et personnalités publiques, allant de la gauche jusqu’au Rassemblement national (RN), se sont relayés depuis ce week-end pour s’offusquer que la marche ait été autorisée. « Que fait Bruno Retailleau ? » fait mine de se demander sur X, la secrétaire nationale des écologistes Marine Tondelier, tandis que Marine Le Pen « appelle le gouvernement à agir. » La dirigeante du RN se garde cependant de rappeler que son ancien compagnon de route, Axel Loustau, avec lequel elle assure avoir pris ses distances bien qu’il soit toujours actionnaire minoritaire de la société E-politic prestataire du parti, comptait parmi les manifestants.

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