Leur association était pleine de promesses, mais elle n’aura duré que six mois. Novak Djokovic a annoncé, mardi 13 mai, la fin de sa collaboration avec Andy Murray, l’ex-champion britannique, qui était devenu son entraîneur.
« Merci coach Andy, pour tout le dur labeur, les bons moments et le soutien ces six derniers mois, sur et hors des courts. J’ai vraiment apprécié approfondir notre amitié », a écrit sur les réseaux sociaux le Serbe, lauréat de 24 titres de Grand Chelem, un record. L’Ecossais, qui avait pris sa retraite de joueur après les JO de Paris 2024, a confirmé la fin de cette collaboration dans un communiqué distinct, en souhaitant à « Djoko » « le meilleur pour le reste de la saison ».
Djokovic avait fait appel à cet ancien rival âgé de 37 ans comme lui en toute fin de saison dernière, alors que ses résultats étaient déjà en berne. Ancien numéro un mondial, le Serbe a fini l’année au 7e rang à l’ATP après une saison quasi blanche, hormis sa médaille d’or aux Jeux de Paris.
Renoncer à Roland-Garros ?
Depuis, la situation sportive du « Djoker » ne s’est pas arrangée, faisant planer un doute sur sa capacité à conquérir un 25e titre de Grand Chelem. Après un abandon sur blessure en demi-finales de l’Open d’Australie, en janvier, et hormis une finale au Masters 1000 de Miami, en mars, le Serbe a cumulé les contre-performances.
Ce constat est indéniable depuis l’ouverture de la saison sur terre battue en Europe, en avril : il a disputé seulement deux matchs pour autant de défaites, en deux sets, contre le Chilien Alejandro Tabilo (6-3, 6-4), à Monte-Carlo, et contre l’Italien Matteo Arnaldi (6-3, 6-4), à Madrid.
Djokovic a, en outre, fait l’impasse sur le Masters 1000 de Rome, qui se dispute cette semaine. Ce forfait a ravivé pour les observateurs un scénario qui le verrait renoncer à Roland-Garros, dans moins de deux semaines, pour mieux concentrer ses dernières forces, physiques et mentales, sur Wimbledon et l’US Open, où il s’est imposé respectivement sept et quatre fois, avant de tirer sa révérence.