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« C’est le même cauchemar qui recommence. » Pour Edouard Martin, l’ancien délégué du personnel de la CFDT qui avait pris la tête de la lutte contre la direction d’ArcelorMittal à Florange en 2012, « l’histoire se répète encore et encore ». Treize ans après la fermeture des derniers hauts-fourneaux de Moselle, l’ex-syndicaliste de 61 ans, élu député européen entre 2014 et 2019, désormais salarié de Valo, une entreprise spécialisée dans l’insertion sociale et l’économie circulaire, à Longwy, à 30 kilomètres de Florange, ne décolère pas de l’annonce par le numéro deux mondial de l’acier, le 23 avril, d’un plan de suppression de 636 postes en France, dont 295 sur son site de Dunkerque (Nord), l’une des plus importantes aciéries d’Europe. Depuis ce coup de tonnerre, la pression monte. Les syndicats appellent à un rassemblement, mardi 13 mai, date de l’ouverture des négociations du plan social, devant les bureaux d’ArcelorMittal à Saint-Denis, en région parisienne, douze jours après une première manifestation, le 1er mai, dans la cité portuaire.

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La multinationale, dont le siège social « monde » est à Luxembourg et qui compte 15 000 salariés en France répartis sur quarante sites, justifie son « projet de réorganisation » par le contexte de « crise de l’acier en Europe », alors que la production ne cesse de baisser, menacée par la concurrence de l’acier chinois fortement subventionné, la hausse des prix de l’énergie depuis la guerre en Ukraine, et l’augmentation de 25 % des droits de douane sur l’acier et l’aluminium imposée par Donald Trump.

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