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Comment communiquer quand on est privé de sa parole ? En raison de troubles du neurodéveloppement, de handicaps moteurs et intellectuels, d’aphasies ou de maladies neurodégénératives, comme Alzheimer, près de 2 millions de personnes en France ont un handicap ou une maladie qui les empêche de mobiliser le langage oral. La communication alternative et améliorée (CAA) regroupe un ensemble de méthodes et d’outils pour les aider à échanger et faire entendre leur voix. Son développement est une priorité affichée en 2023 par Emmanuel Macron, et réaffirmée par le Comité interministériel du handicap du 6 mars.

« La parole, c’est 20 % de la communication. » L’orthopédagogue Sandrine Eifermann Soutarson incarne ce constat, tant elle déploie d’énergie pour exagérer ses expressions, faire des signes, mimer, pointer des images ou montrer des vidéos lors de l’atelier CAA qu’elle anime dans une salle municipale de Meaux (Seine-et-Marne).

Ce samedi d’avril, trois mères sont venues découvrir comment mieux communiquer avec leurs enfants. Annabelle (elle n’a pas souhaité donner son nom, comme les personnes citées par leur prénom) explique que son fils Lény, autiste de 11 ans, utilise le PECS, un système de dialogue par échange d’images, mais « c’est limité, il grandit, il est agité en ce moment car il a du mal à s’exprimer ». Ophélie veut aussi aider sa fille de 17 ans, autiste non verbale, à entrer dans l’écrit. Une autre maman est venue avec son garçon de 4 ans, qui a un retard de langage.

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