A Kiev, chacun y est allé de son argumentaire, espérant sans trop y croire un geste de Vladimir Poutine. Volodymyr Zelensky et les quatre dirigeants européens venus lui rendre visite, samedi 10 mai, sur les bords de Dniepr – le Français Emmanuel Macron, le Britannique Keir Starmer, l’Allemand Friedrich Merz et le Polonais Donald Tusk – ont pressé le chef du Kremlin d’accepter un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours, susceptible de commencer dès lundi 12 mai sur terre, en mer et dans les airs, soit dans moins de deux jours.
L’offre a été faite à l’issue d’un sommet de la « coalition des volontaires », avec la participation à distance d’une vingtaine de chefs d’Etats et de gouvernement parmi les plus mobilisés en soutien de Kiev. Surtout, Volodymyr Zelensky et ses visiteurs, penchés sur une table basse, ont appelé le président américain, Donald Trump, pendant une dizaine de minutes avant de faire leur annonce. « Nous tous ici, avec les Etats-Unis, interpellons Poutine. S’il est sérieux en matière de paix, il a l’occasion de le montrer », a déclaré Keir Starmer, lors d’une conférence de presse avec ses homologues, dans le jardin du Palais présidentiel ukrainien.
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