L’escalade s’intensifie entre l’Inde et le Pakistan et laisse penser que les deux ennemis sont entrés dans leur quatrième guerre. Pour la quatrième nuit consécutive, les deux puissances nucléaires se sont affrontées. L’armée pakistanaise accuse son voisin d’avoir attaqué, dans la nuit du 10 mai, trois de ses bases aériennes, Mourid, Chorkot et surtout Nour Khan à Rawalpindi, où se trouve le QG de l’armée, près de la capitale Islamabad. L’Inde aurait lancé des missiles air-sol, à partir de ses avions de combat.
Le porte-parole de l’armée pakistanaise, le lieutenant général Ahmed Sharif Chaudhry, affirme que tous les moyens de l’armée pakistanaise restent « sains et saufs », la plupart des missiles ayant été interceptés par les défenses aériennes pakistanaises. Dans une intervention télévisée, il a dénoncé « une provocation de la plus haute gravité », avant de menacer : « Maintenant attendez notre réponse. »
La riposte a été enclenchée peu après, au lever du jour, au cours d’une opération de représailles baptisée « Bunyan-un-Marsoos » (« mur de plomb »), tiré d’un verset du Coran. Les militaires pakistanais ont lancé une attaque contre plusieurs sites stratégiques en Inde, notamment des aérodromes à Udhampur au Cachemire, à Pathankot au Pendjab, base aérienne avancée de l’armée de l’air indienne, Suratgarh au Rajasthan, Sirsa dans l’Haryana et un dépôt de missiles au Pendjab. « Toutes les bases indiennes utilisées pour attaquer les Pakistanais et les mosquées sont visées », affirme l’armée pakistanaise.
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