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Histoires Web samedi, mai 10
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Des papes despotes, des monarques absolus, des autocrates, mais aussi des saints, des humbles, des réformateurs… ou des scandaleux. L’histoire des souverains pontifes est riche de tous ces contrastes. Certains, plus que d’autres, ont dominé leur temps.

Commençons par Grégoire Ier, dit Grégoire le Grand (590-604), qui incarne la charnière entre une Antiquité romaine expirant sous les coups des barbares et un Moyen Age théocratique.

Fils d’une brillante famille patricienne, il renonce, à 35 ans, à sa charge de préfet de Rome et à sa fortune, et se fait moine bénédictin. Le pape le sort de sa retraite et l’envoie comme ambassadeur à Constantinople, siège de l’Empire romain d’Orient.

Grégoire Ier, successeur de saint Pierre

Cette double qualité de contemplatif et de politique lui vaut d’être élu pape, en 590, par acclamation du clergé et du peuple de Rome. Ce saint moine, administrateur de génie, restaure l’autorité romaine. Grégoire étend son pouvoir à presque toute la péninsule Italienne, alors sous la menace des Lombards et des épidémies.

Il va au secours des populations, construit des hôpitaux, trouve des vivres. Il réforme les structures ecclésiales, redresse la discipline du clergé, marque son autorité sur les souverains voisins, impose son rang aux patriarches d’Orient (Constantinople, Antioche, Alexandrie). Il fonde l’idée que l’évêque de Rome est le successeur de saint Pierre et la « tête » de l’Eglise.

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