Face à une équipe d’Arsenal joueuse mais parfois brouillonne, le Paris Saint-Germain a décroché l’ultime ticket pour la finale de la Ligue des champions, en s’imposant encore face aux Gunners (2-1, score cumulé 3-1), mercredi 7 mai au Parc des Princes. Bien lancés après leur courte mais cruciale victoire obtenue à Londres lors de la demi-finale aller (0-1), les Parisiens ont livré une prestation appliquée, à l’image de leur seconde partie de saison.
D’une frappe limpide, le milieu espagnol Fabian Ruiz a su doubler l’avantage pour le PSG (27e), alors même que le cours du jeu semblait pencher en faveur d’Arsenal, particulièrement offensif en première période. Avant ce but, les Parisiens avaient trouvé le poteau, par l’intermédiaire de Kvaratskhelia (17e), une action qui a sonné la révolte du PSG.
Si Vitinha a ensuite buté face à David Raya (69e), sur un penalty obtenu par l’intermédiaire d’Achraf Hakimi, dans la foulée, le latéral marocain a enfoncé le clou au meilleur des moments (72e), scellant d’ores et déjà la qualification. La déviation manquée de Willian Pacho, suivie du but de Bukayo Saka (76e) n’a ainsi rien changé, les Parisiens maintenant l’écart jusqu’au bout, bien aidés par un Parc des Princes incandescent.
Pour leur deuxième finale de Ligue des champions (après celle perdue en 2020 face au Bayern Munich), les Rouge et Bleu retrouveront l’Inter Milan le 31 mai à Munich, bourreau du FC Barcelone dans l’autre partie du tableau, au terme d’un duel spectaculaire.
Ce qu’il faut retenir
Le longiligne milieu espagnol est rarement le plus scintillant, ou le plus apprécié de ce dense entrejeu propre au PSG. Il est pourtant un véritable métronome et le symbole de la réussite parisienne. Sa frappe rageuse pour ouvrir la marque est une pièce essentielle du succès du club de la capitale. Le reste de sa prestation est à son image : dans l’ombre, mais terriblement efficace.
1-0, 27e : A la suite d’un coup franc tiré par Vitinha, Thomas Partey repousse comme il peut sur Fabian Ruiz, qui contrôle à l’entrée de la surface. Le milieu espagnol se décale, et enchaîne par une volée du pied gauche dans l’axe, déviée par William Saliba dans les filets de David Raya.
2-0, 72e : Tout juste entré en jeu, Ousmane Dembélé hérite du ballon dans la surface de réparation et glisse une passe millimétrée pour Hakimi, au point de penalty. Le latéral marocain n’a plus qu’à tirer en ouvrant son pied droit.
2-1, 76e : Marquinhos est bougé au duel face à Leandro Trossard, qui parvient à servir Bukayo Saka, bien aidé par la déviation dans l’axe de Willian Pacho. L’ailier anglais conclut alors devant la cage parisienne.
- La phrase. « Luis Enrique a fait un travail incroyable depuis son arrivée. C’est un génie. »
Avec le trophée d’homme du match, décerné par l’UEFA au sortir de la rencontre, Achraf Hakimi a chaudement complimenté son entraîneur au micro de Canal+, ne tarissant pas d’éloges pour l’Espagnol, arrivé à la tête du PSG en 2023.
Des feux d’artifice, une place en finale, une pointe de suspense et quelques frayeurs : le PSG et Arsenal ont livré une nouvelle bataille européenne, qui reçoit la note « B » sur notre échelle de notation sportive allant de « A » à « E ».