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C’est un résultat qui ne fait l’affaire de personne. Le LOSC et l’Olympique de Marseille ont fait match nul (1-1), en clôture de la 32e journée de Ligue 1, au stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve-d’Ascq (Nord), dimanche 4 mai. Alors que cinq formations restent en lutte pour décrocher leur place en Ligue des champions, Marseille, avec 59 points, récupère sa deuxième place à la suite de ce match, mais n’a plus qu’un point d’avance sur Monaco, et deux sur un trio composé de Nice, Strasbourg et Lille.

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Quant au LOSC, qui avait débuté le week-end au troisième rang, il le conclut au cinquième, avec 57 points, hors des places qualificatives pour la Ligue des champions. Seuls les quatre premiers se qualifient, les trois premiers accédant directement à la phase de groupe.

L’Olympique de Marseille (OM) regrettera sans doute ce résultat dû à une bévue de son gardien Geronimo Rulli (74e), qui a remis Lille dans le match alors que le club phocéen avait ouvert le score (57e). S’ils n’ont pas été brillants, les Marseillais ont réussi une prestation solide défensivement, maîtrisée en attaque, ponctuée d’occasions. La seule concrétisation est due à Amine Gouiri, idéalement servi par Adrien Rabiot, oublié par la défense lilloise apathique.

Cet adjectif caractérise d’ailleurs le match des Nordistes, qui n’ont jamais réussi à prendre le dessus, malgré la présence au coup d’envoi de quatre joueurs offensifs : Chuba Akpom, David, Fernandez-Pardo et Hakon Haraldsson. Les Lillois n’ont cadré qu’une seule frappe du match, l’égalisation de Matias Fernandez-Pardo (74e), permise par une relance complètement ratée de Geronimo Rulli vers Jonathan David. Plusieurs touches ont abouti à des pertes de balle par manque de mouvements, et le jeu des Lillois a manqué d’intensité ou de courses vers l’avant.

Le stade Pierre-Mauroy, comble pour l’occasion, n’a pas suffi à dynamiser l’équipe battue par Dortmund en huitième de finale de la Ligue des champions, qui est apparue tétanisée par l’enjeu. Ce nul met en péril les ambitions européennes des Dogues, mais Marseille a de quoi être autant déçu, si ce n’est plus.

« Un but bête »

L’OL a fait le match qu’il fallait avant que Rulli ne gâche leur performance. Lille est parvenu à égaliser en profitant d’une relance complètement ratée du portier marseillais, qui a abouti au but de Matias Fernandez-Pardo (74e). « Ça m’attriste parce que c’est un but bête. Geoffrey Kondogbia était libre. Si Geronimo Rulli lui passe le ballon on ne prend pas de risque mais voilà… », s’est agacé l’entraîneur de Marseille, Roberto De Zerbi. Un avis que ne partage par son homologue lillois, Bruno Genesio : « Un but chanceux, ça n’existe pas dans le foot. On a fait un bon pressing, on a été récompensés. »

Reste qu’avant ce faux pas, les Marseillais étaient plus proches de marquer un deuxième but que d’en prendre un. Au cours d’une première période très fermée, ils ont été les plus entreprenants, dominant le ballon et les débats. Pierre-Emile Hojbjerg (6e) a allumé la première mèche, puis Amir Murillo a perdu un duel avec Lucas Chevalier (34e).

Une bonne pression a permis aux joueurs de Roberto De Zerbi de récupérer le ballon dans la surface lilloise, et Lucas Chevalier a encore dû s’employer pour repousser une tentative d’Adrien Rabiot (51e), cette fois. Le milieu de terrain international a finalement su trouver la faille, non par une frappe mais par une belle course suivie d’une passe pour Gouiri, seul aux six mètres pour l’ouverture du score (57e).

La fin de saison de Marseille, qui doit se déplacer au Havre avant de recevoir Rennes, déterminera le prix de l’erreur de Rulli.

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Le Monde avec AFP

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