La semaine dernière, l’entourage de Laurent Wauquiez vendait la mèche. Dans la bataille, dans la fédération de Paris, pour l’élection à la présidence du parti Les Républicains (LR), les 17 et 18 mai, « un gros travail sera fait pour dire tout le bien qu’on pense de Rachida Dati ». Promesse tenue lundi 28 avril. « Nous avons le devoir absolu de gagner Paris. Nous avons la chance inouïe d’avoir une candidate que j’ai toujours soutenue qui est Rachida Dati », a déclaré le patron des députés LR lors d’une réunion publique dans le 7e arrondissement de Paris, celui dont la ministre de la culture est maire. Et il entend « tout mettre en œuvre » pour le faire.
Même quand on se veut le défenseur de la France périphérique et des territoires ruraux, Paris vaut bien une messe politique pour le député de la Haute-Loire, mais aussi ancien (bon) élève du lycée Victor-Duruy, voisin de la brasserie où il tenait réunion. Si le candidat aime mettre en avant ses racines auvergnates, il mesure l’importance de la capitale, principale fédération LR avec plus de 10 000 adhérents et qui penche – à l’image de sa présidente Agnès Evren – pour son rival, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau. Dans la ville, le discours libéral conservateur du Vendéen séduit un électorat bourgeois, surtout dans les 15e, 16e et 17e arrondissements, où se concentrent 60 % des adhérents LR.
Il vous reste 73.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.