Le ministère de l’éducation nationale lance une phase d’expérimentation de lutte contre les violences à l’école avec des questionnaires

Comment faire remonter les violences subies par les élèves et mieux recueillir leurs paroles ? Fin mars, la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, avait annoncé son plan « Brisons le silence, agissons ensemble » dans la foulée des révélations des violences morales, physiques et sexuelles dans des établissements tels qu’à Notre-Dame-de-Bétharram. L’une des pistes de ce plan consiste à faire remplir anonymement un questionnaire à tous les élèves du CP à la terminale au retour de voyages scolaires ou dans les internats dans tous les établissements, qu’ils soient publics ou privés.

Depuis lundi 28 avril et jusqu’au mois de juin, une phase d’expérimentation est lancée dans sept académies : Besançon, Lille, Versailles, Martinique, Aix-Marseille, Limoges et Rennes. La généralisation de ces questionnaires est prévue pour la rentrée 2025.

Dix écoles publiques et dix écoles privées sont concernées ainsi que dix collèges privés et dix collèges publics dans le second degré, deux internats privés et deux publics dans chaque académie pour une jauge maximum de 150 élèves par internat. Les lycées ne rentrent pas dans la phase d’expérimentation car ils seront en épreuve de baccalauréat. Au total, 8 400 élèves sont concernés pour les voyages scolaires et 4 000 internes.

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