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L’opération, de l’aveu même de Bruno Retailleau, « n’a pas de liens » avec les attaques perpétrées contre des établissements ou du personnel pénitentiaires depuis le dimanche 13 avril à travers le pays. Mais elle tombe à point nommé pour illustrer la fermeté affichée par le ministre de l’intérieur en matière de lutte contre le crime organisé.

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Jeudi 24 avril, 21 personnes ont été interpellées par la police judiciaire marseillaise à l’occasion d’un grand coup de filet mené contre l’un des principaux réseaux de narcotrafiquants implantés dans la cité de la Castellane (16e arrondissement), au cœur des quartiers nord de la ville. Les personnes appréhendées seraient, selon les mots de M. Retailleau, des « responsables de haut niveau du narcobanditisme ».

D’après plusieurs sources policières, l’opération a été menée par la brigade criminelle de la police judiciaire (PJ) marseillaise, avec le concours de l’antenne locale de l’Office antistupéfiants (Ofast) et l’appui de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).

Détermination

Outre les interpellations, elle a visé plusieurs commerces soupçonnés de participer au blanchiment des revenus considérables générés par les six points de deal répertoriés dans la cité par la Cross (cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants) des Bouches-du-Rhône. En mars 2024, cette structure policière faisait état d’une « estimation totale du chiffre d’affaires journalier de 65 000 euros à 110 000 euros ». Avec entre 15 000 et 20 000 euros d’argent liquide encaissés quotidiennement, les deux points de deal du Porche et de l’Esquinade sont réputés les plus rentables.

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