En Nouvelle-Calédonie, le grand bond en arrière des non-indépendantistes radicaux

Pas d’accord, quitte à anticiper les élections provinciales ? La petite musique fait son chemin chez les Loyalistes, coalition des mouvements non indépendantistes les plus radicaux, dont la cheffe de file, Sonia Backès, dirige la province Sud de la Nouvelle-Calédonie. Réunis mercredi 23 avril au soir à Nouméa pour un meeting qui a rassemblé, selon les organisateurs, 600 personnes, leurs leaders ont déroulé un discours qui laisse peu de marge de manœuvre au ministre des outre-mer, Manuel Valls qui prévoit de revenir pour la troisième fois en trois mois dans l’archipel la semaine du 28 avril, dans l’espoir de signer un accord. « Le gouvernement posera un projet sur la table », a confirmé Manuel Valls vendredi 18 avril dans l’émission « C’est pas si loin », sur Outre-Mer La 1ère.

« On ne tombera pas dans le piège d’un accord à tout prix », lui a répondu Christopher Gygès, membre du gouvernement néo-calédonien élu sur la liste des Loyalistes. Le député (Renaissance) Nicolas Metzdorf n’hésite pas à faire le parallèle entre l’Arménie, où il s’est rendu récemment, et la Nouvelle-Calédonie. « Il y a un accord de paix qui est en train d’être signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, mais ce n’est pas un accord de paix, c’est un accord de reddition, en fait [les Arméniens] se font dépouiller dans l’espoir d’avoir la paix et vous savez ce que fait l’Azerbaïdjan ? Elle fait monter les enchères. »

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