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L’avertissement avait été lancé par le président du tribunal correctionnel de Brest, Xavier Jublin, dès les premières minutes de l’audience, mardi 22 avril : dans cette salle, on juge des prévenus, pas une cause. Deux jours de débats ont, en effet, ramené à de plus modestes proportions l’affaire « #MeToo de la marine marchande », dans laquelle comparaissaient un chef mécanicien, un commandant de navire et leur employeur d’alors, l’entreprise Genavir – filiale à 100 % de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer – face à cinq plaignantes ayant dénoncé des faits d’atteintes sexuelles, d’agression ou de tentative d’agression sexuelle, de harcèlement moral et sexuel, à bord de deux navires entre 2015 et 2019.

Philippe T., a d’emblée reconnu sa culpabilité et présenté ses excuses aux deux anciennes collègues qu’il a agressées sexuellement, dans un état d’alcoolisme avancé. Contre l’ancien officier, licencié de Genavir pour faute grave en 2020, la procureure a requis deux ans d’emprisonnement avec sursis, 10 000 euros d’amende et une obligation de soins.

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