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Alors que les Etats-Unis ont annoncé mardi de nouvelles mesures financières contre le secteur énergétique iranien, Téhéran a dénoncé un acte « hostile », mercredi 23 avril, à quelques jours de la reprise des discussions sur le nucléaire. Dans un communiqué, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, « a considéré la politique américaine d’imposition de sanctions contre [l’Iran] comme un signe clair de l’approche hostile » de Washington.

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Mardi, le Trésor américain a accusé les entreprises iraniennes visées par les nouvelles sanctions d’avoir « financé les programmes nucléaire et d’armes conventionnelles avancées de l’Iran », ainsi que des groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah libanais, les houthistes yéménites et le Hamas palestinien. L’imposition de ces sanctions « est en contradiction claire avec la revendication d’ouverture aux négociations de la part des Etats-Unis et indique le manque de bonne volonté et de sérieux » des Américains, a toutefois jugé mercredi M. Baghaei.

Après deux premières rencontres depuis début avril, dont la dernière, samedi dernier à Rome, l’Iran et les Etats-Unis doivent se retrouver samedi à Oman pour une troisième session de pourparlers indirects sur le dossier nucléaire iranien. Ces négociations indirectes, par la médiation d’Oman, sont conduites par le ministre des affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Abbas Araghtchi, et par l’émissaire de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent de longue date l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles. En 2018, le président américain, Donald Trump, avait retiré son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu entre l’Iran et les grandes puissances trois ans plus tôt et avait rétabli des sanctions. En représailles, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte.

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de « pression maximale » contre l’Iran, avec qui les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, et il a appelé en mars Téhéran à négocier un nouvel accord.

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Le Monde avec AFP

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