Dans le manga Dragon Ball Z, le senzu est ce petit haricot vert aux propriétés régénérantes qui permet de reconstituer les forces que l’on a perdues au cours d’un combat. A Paris, c’est le nom choisi par Wandrille Marchais et David Dottelonde pour l’agence d’architecture qu’ils ont fondée ensemble il y a dix ans. Il dit beaucoup de ce qu’ils sont : deux jeunes architectes en prise avec les enjeux de l’époque et désireux d’inventer pour y répondre les formes qui finiront par s’imposer comme étant celles notre temps.
Dans la capitale, le travail qu’ils ont accompli à la chambre des notaires, un bâtiment haussmannien construit par Auguste Pellechet et Hubert Rohault de Fleury, en 1856, dont la présence se percevait à peine, malgré sa situation en pointe d’îlot, à équidistance des deux théâtres de la place du Châtelet, qui irradie littéralement depuis qu’ils l’ont transformé, a reçu un bel accueil critique. On les attend maintenant sur les aménagements du Grand Palais, un ensemble mobilier qui va structurer les 25 000 mètres carrés d’espaces d’accueil du lieu, qui sera dévoilé au mois de juin, quelques jours avant l’ouverture de l’exposition « L’Ecole idéale », dont ils ont assuré le commissariat, qui sera présentée aux Magasins généraux, à Pantin (Seine-Saint-Denis), dans le cadre de la programmation hors les murs du Pavillon de l’Arsenal.
Il vous reste 86.75% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.