Les parlementaires partiront-ils en vacances le 30 juin ? Et jusqu’à quand ? Autant de questions qui se posent ces derniers jours à l’Assemblée et au Sénat alors que les travaux doivent reprendre le 28 avril après deux semaines de congés. Elles se posent d’autant plus que le Parlement doit faire face à un embouteillage législatif ces prochaines semaines qui s’annonce compliqué à résorber sans jouer les prolongations.
Malgré la situation, le gouvernement s’était jusque-là plutôt positionné contre la tenue d’une session extraordinaire du Parlement entre le 30 juin et le 1er octobre, date de la reprise de la prochaine session ordinaire. Or, cette option n’est possible qu’à la demande du premier ministre ou de la majorité des membres composant l’Assemblée nationale (ce deuxième cas étant extrêmement rare), puis par décret du président de la République, qui ouvre et clôt ces sessions extraordinaires. Dans une interview accordée au Journal du dimanche, parue dimanche 20 avril, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, Patrick Mignola, a pour la première fois ouvert la porte à cette possibilité. « Ce n’est pas encore arbitré. Deux options sont envisageables : une session extraordinaire en juillet ou en septembre », a simplement déclaré ce proche de François Bayrou.
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