« Des morts : rien sinon que le bien », commente un proche de Marine Le Pen, quelques heures après le décès du pape François, lundi 21 avril. La dirigeante du Rassemblement national (RN) a tu ses critiques du souverain pontife pour lui rendre un hommage réservé. « Décès du pape. Une figure spirituelle s’éteint, laissant derrière elle un héritage de foi, de paix et de dialogue. Pensées pour la communauté catholique endeuillée par sa disparition », a posté sur X la dirigeante d’extrême droite.
Le président du RN, Jordan Bardella, s’est montré à peine plus prolixe en insistant sur son « attention constante portée aux oubliés et à la dignité des plus fragiles ». La députée européenne Marion Maréchal s’est astreinte au service minimum. « Le Pape François a rejoint Dieu ce lundi de Pâques. Paix à son âme », a déclaré la nièce de Marine Le Pen, dont le parti Identité-Libertés (IDL) est affilié au RN.
Tout au long de son pontificat, lors duquel il a fait de l’accueil des personnes en situation de migration l’une de ses priorités, le pape François a concentré les attaques venues de l’extrême droite. « Qu’il exige des Etats qu’ils aillent à l’encontre de l’intérêt des peuples en ne mettant pas des conditions à l’accueil d’une migration importante relève pour moi de la politique et même de l’ingérence, puisqu’il est aussi le chef d’un Etat », avait cinglé en 2017 dans un entretien à La Croix Marine Le Pen contre celui qui avait choisi Lampedusa pour son premier voyage papal en 2013 et qui avait lavé les pieds d’un groupe de migrants lors du jeudi saint à Rome en 2016.
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