La convocation est arrivée très vite, quelques heures à peine après l’annonce, lundi 21 avril, de la mort du pape François. Les cardinaux sont appelés par le doyen, sorte de président du sacré collège, le cardinal Giovanni Battista Re, à rallier Rome afin de participer aux congrégations générales dès mardi matin 9 heures.
Disséminés sur tous les continents, les « princes de l’Eglise catholique » sont, bien sûr, attendus pour élire le nouveau pape – ceux, en tout cas, qui ont moins de 80 ans. Avant cela et pendant au moins quinze jours, ils devront discuter des affaires courantes avant de se pencher, dans le cadre de ces assemblées quotidiennes, sur les enjeux de l’Eglise universelle et les défis qui se présentent à elle.
La tâche est vaste tant les profils des uns et des autres (ils sont 252, dont 135 électeurs) sont divers et tant les préoccupations diffèrent d’une partie du globe à l’autre. Charge ensuite au prochain souverain pontife de se saisir des dossiers qui s’imposent aux 1,4 milliard de catholiques dans leur foi, leur spiritualité, leur pratique, leur rapport à l’Eglise et au monde.
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