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Des erreurs, des mensonges, des sanctions et des zones d’ombre. L’armée israélienne a rendu publique, dimanche 20 avril, une synthèse des investigations internes effectuées après la mort de quatorze secouristes et d’un employé de l’ONU, le 23 mars, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Le document éclaire, du point de vue de l’armée israélienne, les circonstances du décès des secouristes employés par la défense civile de Gaza, le Croissant-Rouge et l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. L’enquête conclut à des erreurs d’appréciation et à des fautes commises par les militaires sur le terrain au moment d’identifier les véhicules et de faire feu, puis dans la gestion des dépouilles et des véhicules.

  • Les circonstances détaillées de l’opération militaire

Ce 23 mars, Israël a repris les combats à Gaza depuis cinq jours. Les premiers bombardements avaient été particulièrement meurtriers, le 18 mars : plus de 400 morts pour la première journée, après la décision du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, de mettre fin à la trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier. Des troupes avaient ensuite pénétré dans l’enclave. Un détachement d’un bataillon de reconnaissance s’était positionné dans le quartier de Tal Al-Sultan, dans l’ouest de Rafah, avec la mission de mettre en place des embuscades dans une zone qualifiée, par les enquêteurs, d’« hostile et dangereuse ». Dans la nuit du 22 au 23 mars, les soldats israéliens aperçoivent alors un véhicule qui se rapproche et décident de faire feu, touchant ainsi un premier véhicule de secours.

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