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Un simple château de cartes qui s’effondre. C’est ainsi que les médias locaux décrivent la chute brutale d’un immeuble résidentiel survenue samedi 19 avril dans la banlieue de la capitale indienne, New Delhi, qui a provoqué la mort d’au moins onze personnes, dont trois enfants.

L’incident s’est produit très tôt dans la journée, dans un quartier nord-est de la ville, peu réglementé, qui abrite principalement des migrants venus d’autres régions du pays. Les équipes de secours ont fouillé les décombres de ce bâtiment de quatre étages tout au long de la journée.

« Alors que onze personnes ont été sorties vivantes par les équipes de secours, onze autres ont été déclarées mortes », a rapporté la chaîne NDTV, en fin de journée. « Toutes les personnes secourues ont été transportées d’urgence dans un hôpital voisin, où cinq d’entre elles sont en cours de traitement, tandis que les six autres sont sorties de l’hôpital », a ajouté le communiqué.

Le premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, s’est dit « attristé par la perte de vies humaines ». La présidente, Droupadi Murmu, qui vit au palais présidentiel à seulement 20 kilomètres du site, a exprimé sa tristesse devant « la mort de nombreuses personnes, y compris des femmes et des enfants ».

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Nombreux cas d’effondrements mortels d’immeubles dans les grandes villes

Le parti au pouvoir de Modi a récemment remporté les élections de l’Etat de Delhi pour la première fois depuis près de trente ans. Kapil Mishra, ministre de Delhi, a attribué « l’effondrement de bâtiments illégaux » à la « corruption » au sein de l’organe municipal local dirigé par un parti politique rival. « Il est nécessaire de mener une enquête sur tous ces bâtiments illégaux et de prendre des mesures strictes à leur encontre à Delhi », a-t-il ajouté.

De telles structures non autorisées et non planifiées sont monnaie courante dans la plupart des villes indiennes. Ces poches abritent principalement les migrants les plus pauvres qui y affluent à la recherche d’un emploi et sont contraints de vivre dans des conditions dangereuses.

La plupart des grandes villes comme New Delhi, Bombay et Calcutta ont enregistré de nombreux cas d’effondrements mortels d’immeubles ces dernières années.

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Le Monde avec AFP

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