Meilleures Actions
Histoires Web dimanche, avril 20
Bulletin

Il y a quelque chose d’anachronique à écouter Ken Burns parler de Léonard de Vinci, à l’occasion de la diffusion, le 19 avril sur Arte, du documentaire en deux parties qu’il a réalisé, avec sa fille Sarah Burns et son gendre David McMahon, sur le génie de la Renaissance. Documentariste au long cours, le cinéaste a en effet habitué son public aux réalisations fleuves sur l’histoire et les traumatismes des Etats-Unis… Depuis la guerre de Sécession (The Civil War, en 1990, d’une durée de 11 heures et fruit de 5 ans de recherches), décliné déjà en documentaire pour Arte en 2023 en 7 x 52 min ; la Seconde Guerre mondiale (The War, en 2007, et L’Amérique face à l’Holocauste, 2022), celle du Vietnam (Vietnam, en 2017).

Même lorsqu’il choisit des thèmes plus pacifistes, ses films gravitent autour de la culture américaine : Histoire du Baseball (1994, 18 heures !), Jazz (2001, 19 heures), Country Music (2019, 8 heures) ou… Bison (2023, 3 h 40). Au moment où le monde entier a les yeux braqués sur son pays et frémit à chaque déclaration intempestive de son président Donald Trump, le passeur de l’histoire américaine a profité de quelques jours de vacances à Paris, en famille, pour évoquer le 19 mars à l’American Library dans le 7e arrondissement, Leonard de Vinci son dernier diptyque documentaire, et son premier film sans lien avec son pays.

Il vous reste 75.58% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.