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Histoires Web dimanche, avril 20
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Après plusieurs jours de rumeurs, c’est donc confirmé : J. D. Vance sera reçu au Vatican, samedi 19 avril, avant d’assister en famille aux célébrations de Pâques. Selon le programme officiel, le vice-président des Etats-Unis, qui s’est entretenu la veille avec la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, doit rencontrer le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège et numéro deux du Vatican. Dès vendredi soir, il s’est rendu à Saint-Pierre pour l’office du Vendredi saint.

L’affaire est d’importance pour les deux parties, en pleine brouille entre l’Eglise et l’administration Trump, J. D. Vance en tête. En défendant la politique d’expulsions décidée par la Maison Blanche, ce converti au catholicisme, adepte d’un courant « postlibéral », s’est permis de tancer l’Eglise et à travers elle le Vatican sur son propre terrain, la théologie.

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Invité sur le plateau de CBS, le 26 janvier, le vice-président américain s’est fait l’avocat de Donald Trump en citant saint Augustin et son concept d’ordo amoris (ordre de l’amour) : soit l’idée, selon J. D. Vance, « que l’on aime sa famille, puis ses voisins, puis sa communauté et, ensuite, ses compatriotes et, enfin, que l’on donne la priorité au reste du monde ». A ceux qui contestaient son interprétation du concept augustinien, y compris dans la hiérarchie catholique, il n’a pas hésité à répondre : « Vous n’avez qu’à googliser. » Le pape François lui-même, pour qui la défense des migrants est un principe cardinal, s’est senti obligé d’intervenir par voie de lettre et de corriger l’Américain.

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