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Le sort d’une Iranienne de 35 ans, interpellée, le 28 février, à Lyon, où elle résidait, et depuis placée en détention provisoire notamment pour « provocation au terrorisme », est un nouveau sujet de tensions entre Paris et Téhéran. Présentée par l’Iran comme une simple militante de la cause palestinienne, son profil suscite, selon nos informations, des interrogations à Paris. Son cas pourrait peser dans les discussions autour des otages français, Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis 2022 en Iran, où ils sont accusés d’espionnage.

Lire aussi (2024) | Article réservé à nos abonnés Les familles de trois otages français en Iran dénoncent leur « détention arbitraire » devant l’ONU

L’interpellation de Mahdieh Esfandiari, qui se présente comme une traductrice en langue française diplômée de l’université de Lyon-2, a été rendue publique par Le Point, le 4 avril. Jusque-là, la justice française n’avait pas communiqué sur le sort de cette femme qui vit seule, en France, depuis huit ans. Son arrestation a eu lieu dans le cadre d’une information judiciaire, ouverte depuis novembre 2024 et confiée au pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH).

D’après des éléments communiqués par le parquet du tribunal judiciaire de Paris, cette information judiciaire concerne les chefs d’« apologie publique en ligne du terrorisme », « provocation en ligne au terrorisme », « injures à raison de l’origine et de la religion » et « refus de donner les codes de déverrouillage relatifs à plusieurs chaînes de réseaux sociaux ». Une enquête ouverte à la suite d’un signalement du ministère de l’intérieur qui remonte au 30 octobre 2023, trois semaines après le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

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