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Histoires Web dimanche, avril 20
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Grand, portant beau un simple costume de ville, Nikolaj Szeps-Znaider s’est avancé au-devant de ses musiciens de l’Orchestre national de Lyon (ONL). Le chef d’orchestre israélo-danois occupe depuis 2020 le poste de directeur musical, le septième depuis la création de l’ONL, en 1972. Personne n’attendait a priori ce grand violoniste sur un podium – c’est là, en effet, sa première nomination en tant que maestro –, mais l’histoire, qui a vu la phalange symphonique monter en « première division » sous l’intransigeante impulsion d’Emmanuel Krivine (1987-1999), également violoniste, a peut-être joué.

Toujours est-il que la cohésion entre les instrumentistes et le chef est perceptible dès l’ouverture des Hébrides, de Mendelssohn. Ce premier grand tableau marin de la musique romantique, composé après un voyage à l’île de Staffa, en Ecosse, réclame un art de l’évocation que possède, à n’en pas douter, la baguette un peu raide de Szeps-Znaider au service d’une pensée élégante et déliée.

Un programme plus ardu qu’à l’accoutumée ou le début du week-end de Pâques ? L’auditorium Maurice-Ravel (2 100 places), dont 2025 célèbre le cinquantenaire de la construction avec une exposition dans le hall d’entrée, n’atteint pas, ce 17 avril, sa jauge habituelle de 92 % de spectateurs. Mais la pyramide des âges s’affiche : parmi un vaste aréopage oscillant autour de la maturité, quelques personnes plus âgées, mais aussi des silhouettes d’enfants.

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