Ce billet est extrait de l’infolettre « Chaleur humaine », envoyée tous les mardis à 12 heures. Chaque semaine, le journaliste Nabil Wakim, qui anime le podcast Chaleur humaine, répond aux questions des internautes sur le défi climatique. Vous pouvez vous inscrire gratuitement en cliquant ici. Et si vous cherchez une question déjà posée (et la réponse qui va avec), vous pouvez les retrouver par là : Climat : vos questions.
La question de la semaine
« Bonjour, pouvez-vous parler du phénomène des cryptomonnaies et de son impact ? Ce domaine purement spéculatif me semble dépenser beaucoup d’énergie, n’est-ce pas ? » (Question posée par Jean-Claude à l’adresse [email protected].)
Ma réponse : Oui, les cryptomonnaies ont une consommation d’électricité très importante, en particulier le bitcoin, qui connaît une croissance importante. D’autres cryptomonnaies, moins utilisées, ont pourtant réussi à diminuer leurs besoins énergétiques.
1/Comment ça marche ?
La principale cryptomonnaie, le bitcoin, a été lancée en 2008 : il s’agit d’une monnaie qui échappe à toute autorité centrale. Son fonctionnement repose sur un contrôle collectif, à travers une capacité à retracer les transactions de manière robuste et sûre – ce que l’on appelle la blockchain. Cette transparence permet de crédibiliser le système. Ces cryptomonnaies ont d’ardents défenseurs, qui estiment que c’est une invention géniale et un investissement formidable. Et d’importants détracteurs, qui estiment qu’il s’agit d’un placement risqué et d’un système de blanchiment d’argent pour des activités illégales.
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