Environ 400 auteurs et autrices de bande dessinée menacent de boycotter le festival d’Angoulême, prévu du 29 janvier au 1er février 2026. Lancée par deux collectifs d’auteurs, une pétition – publiée sur le site du journal L’Humanité jeudi 17 avril – demande à l’association propriétaire de l’événement de dénoncer son contrat avec 9e Art +, la société privée qui organise le festival au titre d’une délégation, et de lancer un nouvel appel à projets. Inédite dans l’histoire du Festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême, cette initiative s’inscrit dans la continuité de la crise de gouvernance qui agite la manifestation charentaise depuis sa dernière édition, fin janvier.
« Nous voulons rappeler très fermement à l’Association du FIBD que si en plus de cinquante ans d’existence, le festival d’Angoulême est devenu un événement incontournable de la BD, c’est grâce aux acteurs qui le font vivre et qui l’animent : travailleurs de la BD, auteurs, éditeurs, traducteurs, journalistes et critiques… et bien entendu les lecteurs, par leur fidélité à cet événement. Celui-ci appartient désormais à la collectivité et, à ce titre, il est d’intérêt public pour la survie de notre medium. Il serait donc inadmissible de le corseter d’intérêts personnels ou de choix autoritaires », fait valoir le texte.
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