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C’est un signe des temps. Le gouvernement va travailler avec les assureurs sur un dispositif qui permettra de couvrir « le risque d’émeutes, le risque social », en s’inspirant de ce qui existe en matière de terrorisme ou de catastrophes naturelles. Deux épisodes majeurs de violences urbaines en quinze ans, en 2005 et en 2023, cela constitue un risque « récurrent » pour les compagnies d’assurances. Surtout, le coût a explosé : 200 millions d’euros en 2005, 800 millions en 2023.

Ce n’est que l’un des aspects évoqués par les ministres, les élus locaux et les assureurs rassemblés, lundi 14 avril, au ministère de l’aménagement du territoire, à Paris. Mais il est significatif du problème auquel cette réunion tentait d’apporter une première réponse : le soulèvement de l’été 2023 « a mis en lumière la fragilité du marché de l’assurance des collectivités locales et les difficultés liées à l’émergence de risques nouveaux », précise un conseiller du ministre François Rebsamen. Beaucoup d’édiles n’arrivent plus, aujourd’hui, à assurer leur ville.

Pour le maire (Horizons) de Vesoul, cette rencontre est « une grande avancée ». Alain Chrétien avait rédigé un rapport quand la question avait émergé, en 2023. Lundi, il a évoqué ces communes qui ont connu « des accidents climatiques énormes, subi des émeutes historiques » et dont le contrat d’assurances a été résilié quelques semaines plus tard « sans un mot d’explication ». « J’ai rencontré des élus en colère, sidérés », a-t-il témoigné en évoquant sa mission.

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