Meilleures Actions
Histoires Web samedi, avril 19
Bulletin

La légende veut que dans l’Allemagne d’après-guerre, une alliance conclue oralement entre les présidents de partis suffisait à former une coalition et un gouvernement. L’accord présenté mercredi 9 avril par les démocrates-chrétiens de la CDU-CSU et les sociaux-démocrates du SPD en vue de gouverner le pays à l’issue des élections du 23 février n’entre pas dans cette catégorie. Savante composition mêlant les priorités et les revendications de chacun, le texte, long de 146 pages, a été négocié à huis clos pendant un mois par un total de 192 émissaires, sous la pression combinée des militants des formations politiques et des droits de douane annoncés en cascade par la Maison Blanche. « Il fallait rapidement parvenir à des résultats », a résumé le futur chancelier conservateur, Friedrich Merz, mercredi, reprenant sa phrase favorite : « L’Allemagne est de retour. »

Heureux et visiblement soulagé, ce dernier, flanqué des deux dirigeants du SPD, Lars Klingbeil et Saskia Esken, et du président du parti conservateur bavarois CSU Markus Söder, a cherché d’emblée à neutraliser les critiques. « Vous ne trouverez pas une grande partie de ce que vous attendiez dans ce texte, et vous trouverez une grande partie de ce que vous n’attendiez pas », a lancé Friedrich Merz, énigmatique.

Il vous reste 80.34% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.