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François Bayrou appuie d’un coup sur le frein. Face à la dégradation de la conjoncture et à la montée des menaces internationales, le gouvernement vient de prendre plusieurs mesures lui permettant de réduire sensiblement les dépenses publiques dans l’hypothèse où le coup de froid se confirmerait. Des crédits de 9,1 milliards d’euros prévus pour l’Etat et la Sécurité sociale ont en particulier été gelés, ont annoncé les ministres Eric Lombard (économie et finances) et Amélie de Montchalin (comptes publics), mercredi 19 mars, devant la commission des finances du Sénat.

Objectif : tenir à tout prix la promesse officielle de ramener le déficit public à 5,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2025, contre 6 % en 2024. Pas question de subir un nouveau dérapage des comptes publics, après ceux, spectaculaires et politiquement ravageurs, de 2023 et 2024. Fini, donc, le « quoi qu’il en coûte » mis en place pour sauver l’économie face à la pandémie de Covid-19. A la place, Amélie de Montchalin propose un nouveau slogan : « Quoi qu’il arrive ».

Quels que soient les aléas, il s’agit de redresser les finances publiques et de respecter les engagements pris vis-à-vis de l’Union européenne, des marchés et des agences de notation, quitte pour cela à effectuer en cours d’année des ajustements plus nombreux qu’auparavant. Au-delà des chiffres, l’enjeu est que la France retrouve sa souveraineté financière, un « élément essentiel de la souveraineté de la nation », a souligné Eric Lombard devant les sénateurs.

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