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Le Mali, pays dirigé par une junte ayant rompu avec la France, a annoncé son retrait de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), mardi 18 mars, au lendemain d’une annonce similaire de ses voisins et alliés nigérien et burkinabé. « Le Mali ne peut demeurer membre d’une organisation aux agissements incompatibles avec les principes constitutionnels (…) fondés sur la souveraineté de l’Etat », écrit le ministère des affaires étrangères dans une lettre : « Par conséquent (…) le gouvernement décide du retrait du Mali de l’Organisation internationale de la francophonie. »

Le Mali avait été suspendu de l’OIF en août 2020, après un coup d’Etat militaire qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, à la tête depuis 2013 de ce pays plongé depuis des années dans une crise sécuritaire, politique et économique. L’organisation avait appelé à la libération du président Keïta « ainsi qu’à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile ». Elle avait suspendu le pays « tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie ».

Lundi, le Burkina Faso et le Niger, alliés de Bamako au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont annoncé leur retrait de l’organisation. Ces trois pays dirigés par des régimes militaires se sont détournés de l’ancien allié français au nom du souverainisme. Etablie à Paris, l’OIF a pour mission de promouvoir la « langue française et la diversité culturelle et linguistique », « la paix, la démocratie et les droits de l’homme », ou encore « d’appuyer l’éducation ».

Le Monde avec AFP

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