« Tu vas où Walid ? Tu rentres à Gaza ? » Rami Abou Jamous filme le sourire de son fils, Walid, à la perspective de retrouver ses jouets. Début mars 2025, après plus de vingt mois d’exil entre Rafah, le camp de Deir Al-Balah et un petit appartement de Nousseirat, qu’il a souvent documenté à travers le regard de son fils, le journaliste gazaoui francophone rentre dans son appartement de la ville de Gaza.
Le long de la route, il filme les destructions massives, les ruines d’immeubles amassées au bulldozer et les files de Gazaouis rentrant chez eux. Malgré l’absence d’eau courante, d’électricité, et le bourdonnement incessant des drones, ce retour symbolise une étape importante vers la normalité pour sa famille, désormais agrandie d’un nouveau-né.
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