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L’activité physique pourrait-elle aider à réduire les inégalités de santé, notamment celles liées au statut socio-économique ? C’est ce que laissent espérer les résultats d’une vaste étude internationale, publiée en février dans The Lancet Public Health.

En analysant les données d’une multicohorte, portant au total sur plus de 530 000 individus, avec un suivi moyen supérieur à onze ans, les chercheurs montrent que les bénéfices sanitaires de l’activité physique de loisir sont plus prononcés chez les personnes avec des facteurs de risque ou défavorisées sur le plan socio-économique que chez celles avec un faible niveau de risque.

Les participants, dont la majorité est dans la cohorte britannique UK Biobank, ont été divisés en 36 sous-groupes selon le sexe, des critères socio-économiques et de mode de vie (consommation de tabac et d’alcool, obésité) et leur santé mentale. Parallèlement, ils ont été répartis en trois catégories en fonction de leur niveau d’activité physique – déclaré et pour certains vérifié par accéléromètre –, c’est-à-dire conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (soit au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine ou au moins 75 min d’activité physique d’intensité soutenue), faible ou intermédiaire. Tous étaient en bonne santé au moment de leur recrutement dans la cohorte.

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