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Voilà quatorze mois qu’une nouvelle version de l’affichage nutritionnel Nutri-Score est prête à entrer en vigueur en France, mais reste bloquée. Plus sévère à l’égard de certains produits transformés pour tenir compte de récents travaux scientifiques, le nouveau calcul provoque des tensions au sein du gouvernement. Origines de la mesure, subtilité des algorithmes, prises de position erronées… Les Décodeurs font le point.
Qu’est-ce que le Nutri-Score ?
A partir de 2013, le ministère de la santé a voulu développer un outil d’information des consommateurs sur la valeur nutritionnelle des produits. C’est de cette réflexion, menée à partir des travaux de l’équipe du nutritionniste Serge Hercberg, qu’est né, en 2017, le Nutri-Score. Cette étiquette attribue aux aliments un code couleur en fonction de leur valeur nutritionnelle, allant du vert foncé (A) à l’orange foncé (E).
Comme l’explique Santé publique France, il ne s’agit pas de distinguer les « bons » des « mauvais » aliments. « Un produit, même classé D ou E, peut être consommé dans le cadre d’une alimentation équilibrée, mais pas en grande quantité ou trop fréquemment », explique le professeur Hercberg.
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