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La CGT y voit une première étape pour relancer les mobilisations contre la réforme des retraites. Samedi 8 mars, la confédération dirigée par Sophie Binet ainsi que cinq autres organisations (CFDT, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNSA) devaient participer, dans le cadre d’un appel intersyndical, aux manifestations de la Journée internationale des droits des femmes. Sans s’associer à cette démarche des six centrales, la CFTC et Force ouvrière avaient, cependant, l’intention d’être présentes dans des cortèges. Ce rendez-vous intervient neuf jours après le lancement d’une négociation entre partenaires sociaux dont l’un des principaux objectifs est de réécrire la loi du 14 avril 2023, qui a repoussé de 62 à 64 ans l’âge d’ouverture des droits à une pension.

Ce texte continue d’être dénoncé par tous les syndicats, en particulier parce qu’il est synonyme, à leurs yeux, d’« injustice » aux dépens des femmes : elles « sont les grandes perdantes de la réforme de 2023 », avait lancé, le 26 janvier, Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, dans une « déclaration » égrenant les revendications de la centrale cédétiste.

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