Après deux années très difficiles, les agents immobiliers bordelais se veulent confiants pour 2025. « La baisse des taux de crédit a redonné envie aux acheteurs de reprendre leur projet et on sent une effervescence », se réjouit Isabelle de Saint-Marc, conseillère immobilière chez IAD à Bordeaux (250 000 habitants).
Les besoins en logements liés à la croissance démographique ont peut-être participé à cette reprise. « Nous accueillons 1 500 nouveaux habitants dans la ville chaque année et 7 000 dans la métropole. Nous voyons par exemple des étudiants arriver et ne pas repartir », observe Stéphane Pfeiffer (écologiste), adjoint au maire chargé de l’urbanisme de Bordeaux (Gironde).
Pour autant, tout le monde ne partage cet optimisme. Me Thibault Sudre, notaire place des Quinconces, estime, par exemple, que le marché immobilier reste sinistré à Bordeaux avec un stock de biens à vendre encore élevé et des marges de négociation qui peuvent aller jusqu’à un quart du prix annoncé. Quelle que soit la tendance des prochains mois, les prix semblent avoir atteint un palier après les hausses spectaculaires de ces dix dernières années (+ 40 %) à la suite de l’arrivée de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Bordeaux en deux heures quinze. Les acheteurs sont désormais plutôt locaux, les Parisiens venant acheter à Bordeaux pour investir ou s’y installer étant moins nombreux.
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