La confiance est brisée, au moins provisoirement, et les marchés ne prennent plus en compte les revirements de Donald Trump sur les droits de douane. A la Bourse de New York, l’indice S&P 500 a reculé, jeudi 6 mars, de 1,78 % tandis que le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, perdait 2,61 %.
La volte-face du président américain, qui a reporté au 2 avril une partie de l’imposition de droits contre le Canada et le Mexique, n’y a rien fait. « Il y aura quelques perturbations, mais cela ne nous pose aucun problème. Ce ne sera pas grand-chose », avait-il déclaré, mardi soir à Washington, devant le Congrès.
Jeudi, à la Maison Blanche, il a prétendu que son recul n’avait « rien à voir avec les marchés ». « Je ne regarde [les] même pas, car à long terme, les Etats-Unis seront très forts avec ce qui se passe actuellement », a prétendu Donald Trump. « Ce sont des pays et des entreprises, des entreprises étrangères, qui nous ont arnaqués, et aucun président n’a rien fait à ce sujet, jusqu’à mon arrivée », a-t-il dénoncé avant de trouver les coupables de la baisse de la Bourse : « Je pense que ce sont les mondialistes qui voient à quel point notre pays va devenir riche et ils n’aiment pas ça. »
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