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Un an avant les municipales de 2026, l’ancienne première secrétaire du Parti socialiste (PS) démissionne et invite le conseil municipal de Lille à élire le premier adjoint, Arnaud Deslandes. Elle dresse un bilan de son action et analyse la crise politique actuelle. Se retirant de toutes fonctions, elle évoque aussi le rôle qu’elle entend désormais jouer à gauche.

Vous avez décidé de partir avant le terme de votre mandat, laissant la place à votre premier adjoint. Pourquoi ?

J’ai encore de l’énergie et beaucoup d’idées pour Lille, où Pierre Mauroy [1928-2013, maire entre 1973 et 2001] m’a fait venir comme première adjointe, en 1995. Mais ça fait trente ans que je suis élue et vingt-quatre ans que je suis maire. Je pense qu’il est grand temps de laisser la place à une nouvelle génération. J’ai donc décidé de partir un an avant les municipales de 2026. La ville se porte bien. J’ai la chance d’avoir une belle équipe autour de moi. Les engagements qu’on avait pris auprès des Lillois sont soit réalisés, soit en passe de l’être. Je laisse les clés d’une ville à la fois transformée et bien gérée. Je démissionnerai mi-mars et je souhaite que le conseil municipal élise maire le premier adjoint, Arnaud Deslandes. Il connaît très bien la ville et a une belle vision pour l’avenir. Je suis convaincue que, après un an, les Lillois auront envie de le conserver comme maire.

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