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L’entraîneur de l’Olympique lyonnais (OL), Paulo Fonseca est convoqué mercredi 5 mars par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), après avoir provoqué Benoît Millot, l’arbitre qui officiait lors du match de Ligue 1 contre Brest (2-1), dimanche. Le technicien portugais, qui risque une lourde suspension, pourrait se voir notifier sa sanction à l’issue de cette réunion.

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Les faits sont survenus durant les arrêts de jeu de la rencontre au Groupama Stadium comptant pour la 24e journée du championnat de France. Alors que l’assistance vidéo (VAR) avait été sollicitée sur une action litigieuse dans la surface de réparation lyonnaise, M. Millot a exclu Paulo Fonseca, très agité en bord de terrain.

L’entraîneur s’est alors approché très près de l’officiel, tête contre tête avec un léger contact, en lui hurlant dessus avant d’être retenu par son joueur Corentin Tolisso, puis par les membres de son staff.

Le technicien portugais a fait amende honorable après la partie : « Je voulais m’excuser pour ce geste. Je ne devais pas faire comme ça. » Bastien Millot a, lui, dénoncé « l’intimidation physique » dans une interview au quotidien sportif L’Equipe. Le syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE) s’est, de son côté, insurgé contre « un acte de brutalité », appelant à des sanctions « à la hauteur de cet acte d’une gravité extrême ».

Un contexte très tendu

En 2016, le joueur de l’AS Monaco Nabil Dirar avait vivement contesté une décision de l’arbitre Tony Chapron, avec lequel il s’était également retrouvé tête contre tête, avant d’être exclu, puis suspendu huit matchs. Le règlement disciplinaire sur lequel se base la LFP est cependant plus clément envers les joueurs que les entraîneurs et les dirigeants. Selon le barème de ce règlement, le « comportement intimidant ou menaçant », qui caractérise le mieux le coup de sang de Paulo Fonseca, peut être sanctionné de sept mois de suspension.

Ce nouvel incident survient dans un contexte très tendu autour du corps arbitral depuis les déclarations du président de l’Olympique de Marseille (OM), Pablo Longoria. Le dirigeant phocéen, furieux de l’arbitrage, avait parlé de « corruption » après la défaite de son équipe à Auxerre, le 22 février (3-0). Des propos dénoncés par la ministre des sports, Marie Barsacq, le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, et le directeur de l’arbitrage Antony Gautier. Convoqué par la commission de discipline de la LFP, le 26 février, M. Longoria a été suspendu pour 15 matchs.

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Le Monde avec AFP

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