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Ils ne pourront plus se dérober. Lundi 3 mars aura lieu, à l’Assemblée nationale, un débat sur l’Ukraine. L’occasion pour l’ensemble des groupes politiques de se positionner face aux bouleversements géopolitiques – sans précédents depuis 1945 – impulsés par Donald Trump depuis son arrivée à la Maison Blanche. Sa manière brutale de faire de la politique – comme lors de son altercation, vendredi 28 février, avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky –, mais aussi certains points de son programme (lutte contre l’immigration, coupes claires dans les dépenses publiques), infusent jusque dans l’Hexagone.
De l’autre côté de l’Atlantique, le monde politique français peine à digérer le spectacle trumpiste. Sidération, indignation, fascination, attentisme… Rares sont ceux qui expriment une pensée claire sur le sujet. « Les partis sont paumés, soupire Jean-Louis Bourlanges, l’ancien président centriste de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée, aucun d’entre eux n’offre une analyse très claire des tenants et des aboutissants du trumpisme. » Cependant, face à la perspective d’un désengagement américain sur le front ukrainien, un relatif consensus s’impose pour réaffirmer la nécessité d’une réponse européenne en matière de défense.
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