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Si l’objectif de la proposition formulée, samedi 22 février, par le président de la République démocratique du Congo (RDC) était de compter – si ce n’est ses rares amis politiques – au moins les bonnes volontés prêtes à l’aider à mettre un terme à la guerre qui ravage les provinces orientales de son pays, Félix Tshisekedi doit aujourd’hui se sentir bien seul. Les principaux leaders de l’opposition – qu’il malmène depuis sa première élection contestée, en 2019 – ont en effet dédaigné sa main tendue en vue de former un gouvernement d’alliance nationale.

En marge d’une réunion de l’Union sacrée, la coalition présidentielle au pouvoir, Félix Tshisekedi avait souligné la nécessité de serrer les rangs. « Ne soyons pas distraits par des querelles internes, des manipulations extérieures ou des relents tribaux… Nous devons nous unir », avait-il lancé à l’adresse de la nation et de l’opposition politique en particulier.

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Il y a urgence. La déroute des forces de sécurité congolaises est totale. Après la chute, fin janvier, de Goma, la capitale du Nord-Kivu, il y eut celle de Bukavu, capitale de la province adjacente du Sud-Kivu dorénavant sous contrôle des soldats rwandais et de leurs supplétifs du M23. Ces hommes en armes rôdent maintenant aux environs d’Uvira, toujours plus loin au sud, et s’approchent de Kalemie, chef-lieu du Tanganyika. Corneille Nangaa, coordonnateur de l’Alliance fleuve Congo (AFC), l’aile politique de la rébellion, promet de marcher jusqu’à Kinshasa.

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