Meilleures Actions
Histoires Web jeudi, février 27
Bulletin

Toutes les formations politiques de Nouvelle-Calédonie rassemblées avec l’Etat pour parler de l’avenir, enfin. Ce qui n’était plus arrivé depuis que le dossier avait été rouvert par Emmanuel Macron, en 2021, s’est produit, mercredi 26 février, à Nouméa.

Neuf mois après l’éclatement de l’insurrection indépendantiste kanak, le 13 mai 2024, dont les violences ont mis le territoire à genoux, le ministre des outre-mer, Manuel Valls, et le conseiller spécial du premier ministre, Eric Thiers, ont réussi à ouvrir la discussion autour de la souveraineté future du territoire français du Pacifique. Son avenir s’entend « avec la France », et non plus seulement dans la France, expose l’exécutif. Un tournant sur la base duquel les camps indépendantiste et loyaliste se donnent, pour l’heure, une chance de surmonter leurs désaccords.

Leurs 18 représentants se sont mis au travail à huis clos, au Haut-Commissariat de la République, et ce, jusqu’à samedi. « L’état d’esprit est bon, constructif. Tout le monde s’est assis autour de la table avec la volonté de s’écouter », assure le ministre au Monde, ce que confirment les participants. Dans une ambiance studieuse et grave, autour d’un Manuel Valls concentré, le dialogue collectif reprend. Fragile, comme celui d’une famille déchirée, pas encore prête à pardonner.

Il vous reste 85.82% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.