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Pas sûr que son exemple rassure les parents angoissés par l’addiction de leur progéniture aux écrans, mais Marylou Mayniel l’assure. Si elle a longtemps été « complètement happée » par son ordinateur et le vertigineux infini d’Internet, cet univers numérique a surtout « attisé [sa] curiosité et stimulé [sa] créativité ». Jusqu’à ce que cette Poitevine, 31 ans, devienne, sous le nom d’Oklou, l’une des alchimistes les plus troublantes d’une scène – parfois qualifiée d’hyperpop – née du fertile chaos du monde des geeks et de l’informatique.
Encore méconnue du grand public, la chanteuse-autrice-compositrice-productrice étend un réseau de fans suffisamment vaste pour que, la semaine de sa sortie, début février, son album Choke Enough figure à la dixième place des écoutes Spotify dans le monde (et à la cinquième place aux Etats-Unis) dans la catégorie « premier album » de la plateforme. Les trois concerts parisiens d’Oklou (les 4 et 5 mars, à La Cigale ; le 13 mars au Trianon) et l’ensemble de sa tournée hivernale européenne (Copenhague, Bruxelles, Barcelone, Londres, Amsterdam…) se joueront par ailleurs à guichets fermés.
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