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La loi Le Meur de novembre 2024 a rebattu les cartes pour les loueurs de meublés saisonniers. Parmi les effets, certains devront changer de régime fiscal. Ainsi, ceux qui louent un bien de tourisme non classé et qui généreront, en 2025, plus de 15 000 euros de recettes, devront déclarer ces revenus au régime « réel » au printemps 2026. Ils n’auront plus droit au micro-BIC [bénéfices industriels et commerciaux ; calcul du montant imposable basé sur lapplication d’un abattement forfaitaire aux recettes].

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Mais attendre 2026 pour se préoccuper de ce changement serait préjudiciable.

Conserver ses justificatifs

Comme son nom l’indique, le régime réel permet aux loueurs de déduire fiscalement toutes les dépenses engagées pour leur activité, ainsi que l’amortissement de la valeur du bien, et ce pour leurs valeurs réelles. Une dépense non prouvée (par exemple par une facture) ne pourra être déduite.

Principal risque pour les loueurs habitués à la simplicité du micro-BIC : ne pas anticiper cela et devoir établir en urgence, début 2026, une liasse fiscale [la déclaration ainsi que des documents comptables] pour l’année 2025. Entre les factures qui n’auront pas été demandées et celles égarées, le manque à gagner pourrait s’avérer important. Sans compter le risque d’un contrôle fiscal pour ceux qui, dans la précipitation, commettront des erreurs de calcul.

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Dès maintenant, il faut donc conserver tous ses justificatifs de paiement, pour toutes les dépenses réalisées pour cette activité de location. Et s’intéresser au fonctionnement du régime réel et du mécanisme de l’amortissement – ce dernier demande d’opérer nombre de calculs, qu’il vaut mieux anticiper.

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